La chute "surprise"

Le lecteur doit tomber de haut . C'est un retournement de situation imprévu, mais cohérent avec l'univers. Un événement inattendu va bousculer le héros et le lecteur.

La nouvelle de Maupassant qui illustre ce type de chute est "La parure". Le lecteur et Mathilde sont surpris d'apprendre que la parure était fausse.

 

La chute "ironique"

 

C'est une chute qui fait grincer des dents, elle demande une certaine maîtrise de l'humour dans l'écrit. L'auteur cherche à se moquer du personnage.

La nouvelle de Maupassant qui illustre ce type de chute est "Un lâche". Le vicomte a tellement peur de mourir lors du duel qu'il finit par se suicider.

La chute "révélation"

L'histoire nous livre à la toute fin une révélation sur un des personnages ou l’univers.

La nouvelle de Maupassant qui illustre ce type de chute est "La confession". A la fin Marguerite de Thérelles avoue avoir tué Henry de Sampierre, le fiancé de sa soeur.

La chute "retour en arrière"

D'un coup le lecteur comprend tout ce qui s'est passé avant et obtient la clé qui explique le comportement du personnage ou l'absurdité apparente de l'univers. Pendant toute la nouvelle, le lecteur s’interroge. Ce genre de chute initie une série de questions auxquelles nous n’avions pas vraiment prêté attention lorsque nous étions pris dans l’histoire. C'est le propre de la chute «retour arrière».

La nouvelle de Maupassant qui illustre ce type de chute est "La roche aux guillemots". A la fin le lecteur comprend enfin la raison du comportement étranges de Mr. d'Arnelles.

La chute "ouverte sur l'extérieur"

La chute interroge le lecteur sur un aspect plus large, qui dépasse le cadre de l'histoire. Il s'interroge sur le monde, sur sa vie , sur ses choix,... . 

La nouvelle de Maupassant qui illustre ce type de chute est "Un parricide". A la fin cette nouvelle fini par une interrogation adréssée au lecteur. Que ferions nous si nous étions jurés ?

La chute "inéluctable"

Dès le début de la nouvelle le lecteur a la sensation qu'il n'y a qu'une seule chute inéluctable.

La nouvelle de Maupassant qui illustre ce type de chute est "Vendetta". Toute la nouvelle tend vers la vengeance de la mère Saverini avec la mort de Nicolas Ravolati.

La chute "mystérieuse"

L'intrigue de la nouvelle reste en suspens et c'est au lecteur d'imaginer la suite.

La nouvelle de Maupassant qui illustre ce type de chute est "La main". A la fin de la nouvelle, le doute concernant le rôle de la main dans l'assassinat de l'anglais Sir John Rowell persiste.

La chute "conclusive"

La chute se contente de répondre à l'intrigue.

La nouvelle de Maupassant qui illustre ce type de chute est "Le crime au père Boniface". A la fin de cette nouvelle le lecteur découvre ce qui s'est vraiment passé chez le percepteur Mr. Chapatis.

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